Le banco, l’argile
Même sans remonter, jusqu’au modelage d’Ève ou d’Adam, le travail de l’argile est une technique séculaire que les Grandes Personnes ont pratiqué sur tous les terrains, et dans toutes ses dimensions.
Des reliefs muraux réalisés au Mali pour des aveugles au moules positifs de têtes géantes ou de masques, ultérieurement couverts de papier mâché, nous avons modelés sous tous les climats. L’argile matériau non toxique, sain et presque comestible, s’est toujours montré un allié fidèle lors des résidences de création lointaines ou des ateliers participatifs. Rien ne lance un travail en commun comme le moment où l’on apporte l’argile, on le sépare en mottes et où l’on commence à modeler.
Additionné de fibres végétales, il devient un matériau de construction aux qualités thermiques rarement égalées, nos amis de la Voûte nubienne le prouvent tous les jours et, posé sur une table, il permet même au moins expérimenté de modeler et de proposer une maquette pour une nouvelle création.